UrbaFerme et Green Diamond

Conception

Conçu à Alma, le jardin vertical rotatif Green Diamond connait ses premiers essais en 2009. Maxime Bouchard, le concepteur initial, imagine alors un système qui permet de faire pousser fraises, laitue,
fines herbes et autres plantes dans un espace restreint, avec un minimum de lumière et de strates.

Le système Green Diamond prend alors la forme d’un cylindre d’une hauteur de quatre pieds, sur lequel sont disposées 120 alvéoles d’un diamètre de 3 pouces. Le système repose sur une petite table munie d’un mécanisme rotatif et d’une pompe qui sert à vaporiser l’eau à l’intérieur du cylindre. Ainsi pulvérisées, les molécules d’eau nourrissent les racines pendantes de façon optimale. Très rapidement, le système aéroponique obtient des résultats inouïs.

Malgré un départ canon, la compagnie connaîtra un déclin dans ses activités en raison du manque de service et de suivi auprès des distributeurs.

Deuxième souffle

C’est alors qu’entre en scène Yanic Lessard, qui rachètera, en 2014, brevet, dessins et moules de M. Bouchard. De très nombreuses améliorations seront apportées à l’appareil, en plus de la conception d’un modèle pour boutures appelé «clôneuse». Les modifications apportées à l’appareil – auparavant associé quasi-exclusivement à la culture de cannabis –  pemettront d’accéder à la culture maraîchaire.

UrbaFerme

C’est à ce moment que M. Lessard s’associe à M. Perron et ensemble, ils choisissent d’unir leurs efforts et de développer le concept de fermes urbaines. Des choix s’imposent, comme de privilégier installation en conteneurs ou en bâtiments afin de maximiser le contrôle du milieu de culture, ce qui offre un avantage marqué sur les serres, qu’elles soient en polyuréthane ou en verre, où trop de paramètres peuvent être affectés par des éléments exogènes pour garantir une culture aussi importante que stable.

Le duo souhaite également pouvoir adapter leur concept en fonction de l’espace accessible aux acheteurs et à leurs objectifs de production. Il veut offrir une version dite micro pour la famille qui désirent faire pousser une variété de produits pour sa consommation personnelle; une version mini pour le restaurateur disposant de suffisamment d’espace pour installer un conteneur de 9 appareils, qui produira en fonction des besoins en cuisine; une version standard pour l’agriculteur désireux de produire un volume important de produits avec intention de revente aux épiceries et autres commerces alimentaires. Finalement, la version méga dont le nombre d’appareil sera établi en fonction de la superficie exploitable.